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En menant des enquêtes et des ateliers d’imagination pour prendre soin des bassins versants, l’association Hydromondes change d’approche pour parler des conflits d’usage de l’eau. En avril avec STopMicro, elle s’est penchée sur la vallée du Grésivaudan, où l’Isère et ses affluents sont aux prises avec des industries ultraconsommatrices et polluantes.

« À la croisée des arts, des sciences et des luttes, le collectif Hydromondes déploie ses actions par l’enquête et l’immersion. Pour un imaginaire des bassins versants. » Le site internet est d’une sobriété déconcertante : juste une page en noir et blanc, ces deux phrases, une illustration minimaliste et un mail non cliquable. En cohérence avec ce que recherche Hydromondes. Si je suis tombée dessus, c’est grâce au collectif STopMicro, qui a fait appel à cette association pour soutenir la lutte menée dans le bassin grenoblois contre l’accaparement et la pollution industrielle de l’Isère, du Drac et de la Romanche.
Fin mai dernier, STopMicro appelait donc à « trois jours de mobilisation pour se projeter dans un futur désirable pour le Grésivaudan » (1). « Les bassins versants  connectent tout. La pluie tombe et converge vers le fleuve. Que traverse-t-elle avant de traverser nos corps ? », réssume Jeanne, ancienne étudiante en école d’ingénieur, qui a mené ces « ateliers du démantèlement » dans le Grésivaudan.